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Photo du rédacteurCatherine Kitts

L’opération «NoiseMaker»

L’Opération NoiseMaker, une initiative de sécurité routière visant à contrer les excès de vitesse, les manœuvres périlleuses et le vacarme dans les rues de la ville, sera de retour à compter. L’Unité de la circulation du Service de police d’Ottawa (SPO) met en branle cette opération pour donner suite aux plaintes portées par la collectivité et afin de réduire le nombre de collisions, de blessures et de morts dans nos rues et sur nos routes.


« Les rues d’Ottawa ne sont pas censées servir de pistes de course personnelles à qui que ce soit », a déclaré le sergent Rob Cairns de l’Unité de la circulation de la Police d’Ottawa. « Des agents seront à l’oeuvre durant la journée, en soirée et les fins de semaine pour veiller à ce que chacun, surtout les familles et les enfants, soit en sûreté sur les voies publiques et dans son quartier. »

Il s’agit de la deuxième année de la tenue de cette campagne. Lors de son édition 2020, les agents interceptèrent en moyenne une dizaine de prétendus cascadeurs chaque semaine et délivrèrent autour de 2300 contraventions, dont environ 1400 pour excès de vitesse.

Ottawa, depuis le début de la pandémie, a connu une augmentation de telles activités dangereuses sur ses routes. Depuis le 1er avril dernier, le SPO a délivré plus de 4000 avis d’infraction provinciale (AIP). Dans l’un de ces cas, un conducteur fut intercepté et inculpé de manœuvres périlleuses pour la quatrième fois.

Une accusation de manœuvres périlleuses peut être portée lorsqu’un conducteur ou motocycliste dépasse de 50 km/h ou plus la limite de vitesse permise. L’individu fautif est passible d’une amende importante (d’au moins 2000$), d’une mise en fourrière de 7 jours de son véhicule, d’une suspension de 7 jours de son permis de conduire et d’une comparution devant les tribunaux.

Le bruit excessif et inutile est habituellement engendré par des modifications, apportées à l’aide de pièces de marché secondaire, au silencieux et au système d’échappement des véhicules. L’amende imposée pour l’utilisation inappropriée d’un pot d’échappement est de 110$. Cependant, si le véhicule est muni d’un système d’échappement modifié et qu’il lui manque du matériel de contrôle des émissions, une amende de 365$ peut être imposée en vertu de la Loi sur la protection de l’environnement. Les agents du SPO ont le pouvoir de remettre de telles amendes et disposent de l’équipement pour dépister ces infractions.

Cette année, les bilans de la campagne et ses messages incitant à la prudence seront diffusés à travers plusieurs médias sociaux, réunis par les mots-clics thématiques de #RoulezPrudemment, #SilencieuxEnSourdine et de #NoiseMaker.

Une conduite dangereuse qui constitue une menace immédiate pour la sûreté publique doit être signalée en faisant le 9-1-1. Toute autre plainte liée à la circulation peut être portée en ligne.

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